Le SGA veut tourner la page de l’acharnement contre le SID, nous ajoutons « notamment celui des armées ». Pour cela il décide de faire évoluer sensiblement la direction du service, il nommera un nouveau directeur qui ne sera pas Ingénieur Général des IMI et intègrera dans l’équipe de direction un officier général de l’armée de terre.

Certes, mais le SID a besoin de sérénité et de décisions claires pour avancer ! Les défis à relever sont conséquents, les métiers du SID et les procédures liées à la réalisation d’infrastructures sont perfectibles ou en cours de consolidation.

Toutefois, il ne faut pas perdre de vue la spécificité des opérations de bâtiment ou d’infrastructure qui nécessitent une organisation particulière. Prenons garde à ne pas totalement déstructurer le service durant le chantier de transformation qui s’annonce. Le SID est attendu sur la réalisation de son plan de charge et à besoin de l’adhésion au projet de l’ensemble de ces forces vives.

Pendant les travaux, les ventes continuent !!!

Et que l’on ne s’y trompe pas, les programmes d’infrastructure ne sont certes pas comparables à des programmes d’armement en termes de montant, mais sont sans doute plus sensibles aux aléas quels qu’ils soient.

La CFDT met en garde les décideurs sur les conséquences, notamment en termes de visibilité et de motivation des agents du SID. Le SID a besoin d’une certaine continuité et de toutes les compétences de ces agents, qu’ils soient civils ou militaires, à tous les niveaux et dans toutes les fonctions.

Les effectifs devraient continuer à augmenter sur la prochaine LPM et le service bénéficiera d’un effort budgétaire de + 50% sur cette même période. On nous dit aussi qu’il n’est ni question de réinternaliser l’infra dans les armées, ni de privatiser le service. Ce sont des propos rassurants, gageons qu’ils n’engagent pas que nous, qui avons la faiblesse de les croire...

Paris, le 29 juin 2023.