>Info FEAE Covid-19 n°10 

Cette décision unilatérale de l'administration risque de diviser les agents en fonction de leur position administrative durant la période de confinement. Ce n’est jamais acceptable et encore moins dans la période. Rien ne pourra se construire sans un dialogue social abouti !

  • Alors que le ministère par la voie de nombre de ses grands employeurs, salue l’engagement des agents depuis le début de la crise ; 

  • Alors que les moyens de protection pour les agents arrivent enfin dans les établissements, quand bien même ce soit parfois dans des conditions douteuses ; 

  • Alors que de plus en plus de CHSCT se tiennent :


La CFDT pose ces questions au gouvernement : 


  • Est-ce que les agents ont choisi de ne pas avoir accès à internet faute de moyens ou de ne pas avoir d’outil informatique remis par l’administration ? 

  • Est-ce que télé-travailler, ce n’est pas travailler ?

Et maintenant, au MinArm : 


  • Pourquoi les agents du service de santé des armées ne bénéficieraient-ils pas des mêmes dispositions que leurs homologues hospitaliers ? 

  • Est-ce que les agents ont choisi d’être placés en ASA, garde d’enfants, etc. ? Ont-ils seulement connaissance de leur position administrative ? 

  • Quid des agents en bordées ? 

  • Quid des agents appelés sur leur lieu de travail alors qu’ils sont en garde 
d’enfants ? 

  • Quid des agents parfois en ASA puis d’autres fois en télétravail puis parfois 
présents au travail ?
  • ...

C’est trop simple de décider seuls pour tous les agents. Le Gouvernement profite de la période pour agir par autoritarisme avec des relents dogmatiques ou idéologiques de la part de certains ministres. Pour que la reprise se passe sans heurt entre les différentes populations du ministère, la CFDT Défense demande au ministère des Armées d’établir et de maintenir un dialogue social digne de ce nom, tant au niveau national que local. Et de ne pas prendre exemple sur le Conseil des Ministres qui s’exonère des avis des organisations syndicales.

NOUS SOMMES TOUS DANS LA MEME GALERE, IL NOUS FAUT RAMER ENSEMBLE