*CTR : Comité Technique de Réseau

2019 n'en est à peine qu'à sa moitié, que déjà̀, nous voilà réunis pour la 3ème fois. Quel changement comparé à ces dernières années ! Comme quoi, c'était possible... Et pourtant, le contexte interne, vous allez nous en parler, est loin d'être serein.

Aussi, la délégation CFDT s'interroge : et si, (enfin !) était venu pour la DRH-MD le temps du kairos ? Ce concept grec qui veut que, dans toute situation inextricable, se présente toujours un moment où tout peut basculer (dans le bon sens, s'entend)

Pour le CTR DRH-MD, cela voudrait dire : finies les réunions déclenchées au fil de l'eau, dans la précipitation, "à l'arrache", avec les documents de travail transmis la veille pour le lendemain, voire le jour même !

Alors oui, la CFDT souhaite que la DRH-MD saisisse l'opportunité́ de sa réorganisation interne pour atteindre son KAIROS : il en va de l'intérêt de tous, des agents aux élus, en passant par la DRH-MD elle- même !

Sinon, vous nous connaissez, on reviendra vous casser les pieds inlassablement, tant que la DRH-MD ne se sera pas mise au diapason des autres, pour l'organisation de ses CTR. La DRH-MD a le devoir d'être exemplaire en ce domaine : les CTR doivent être planifiés calendairement pour l'année, les bilatérales également.

Le plan de requalification des agents de catégorie C en catégorie B, voilà un sujet qui semblait règlé. Et bien non ! Les textes se font toujours attendre, tout comme les ratios pro/pro pour l’avancement.

La CFDT, en pointe dès le début sur ce sujet, entend que vous apportiez des réponses claires en ce domaine, et ce, bien sûr, en respectant l'équité́ qui doit prévaloir entre tous les agents, qu'ils soient à Paris... ou en région. Bref, il est temps de mettre fin (enfin !) aux pratiques du "loin des yeux, loin du cœur".

Espérons que cette maxime ne sera pas votre devise lorsqu’il sera question de prendre des décisions pour mettre en œuvre la circulaire du premier ministre.

Les assistants de service social de la SDAS, mais aussi les CTSS et les agents de soutien du service social, sont des acteurs dévoués du soutien aux personnels, militaires et civils, ainsi qu’à leurs familles. Les louanges pleuvent à chaque occasion et ces personnels sont reconnaissants aux autorités d’apprécier leur engagement. Nous savons cependant que ces agents souffrent, en silence le plus souvent, et que

les satisfécits ne suffisent pas à leur rendre la sérénité́. Ils voudraient que la reconnaissance se matérialise : revalorisation de l’IFSE et alignement sur celle des attachés et plus généralement placer le corps des ASS en A type, avancement du plus grand nombre en classe supérieure avant regroupement des grades... traitement plus souple des demandes de télétravail et de travail à temps partiel.

Pour les personnels issus des DLAS, les conditions d’intégration et de travail ne sont pas toujours simples et, en particulier, ils rencontrent beaucoup de difficultés pour les remboursements de leurs frais de déplacement, les CTAS ne sachant pas toujours comment faire pour payer la gendarmerie.

Comme nous avions déjà̀ eu l’occasion de le dire à propos de ces personnels et pour citer le poète « Il n’y a pas d’amour, il n’y a que des preuves d’amour ».

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