Invité de France inter, avec Léa Salamé le 5 décembre 2018, Laurent Berger a une nouvelle fois demandé un "Grenelle du pouvoir de vivre" (avec de réelles marges de manoeuvre) mais également l'amorce d'une réforme fiscale pour sortir de la crise des Gilets jaunes.


Laurent Berger s'adresse au gouvernement : "Vous voulez discuter, et bien allons y... mais il faudra de réelles marges de manoeuvres pour des politiques sociales réelles assumées et être loyal envers les acteurs sociaux, organisations syndicales,  patronales et associations.

La gouvernement a lancé un geste d'apaisement sur la suspension de la hausse des taxes avec les mesures en direction du gaz et de l’électricité puis sur le contrôle technique mais la transition écologique doit se faire avec un pacte de justice sociale.

Il est aussi annoncé une grande consultation sur ce que nous appelons "le pouvoir de vivre", il faudra intégrer une justice sociale sur:

  • la répartition des richesses (par des accord de branches);
  • une vaste réforme fiscale qui fait davantage peser l'impôt sur le revenu que sur les impôts indirects (une tranche d'impôt supplémentaire pour les très hauts revenus);
  • la transmission du patrimoine doit être davantage taxée pour ceux qui en détienne beaucoup (10% de la population détient 50% du patrimoine).

Il faut remettre le processus démocratique au coeur des questions, par la discussion, sur:

  • les Inégalités sociales;
  • l'écologie et l'environnement;
  • le fonctionnement de la démocratie.

Si ce gouvernement n'est pas capable d'entendre qu'il y a des corps intermédiaires, qu'il faut des politiques sociales assumées et qu'on en a mare d'une forme de surplombance et d'arrogance, on va dans le mur...

Sur le sujet de la convergence potentielle des luttes, si c'est pour créer du progrès, c'est bien, si c'est pour créer du cahot, ça n'a pas de sens. La question c'est qu'elle politique sociale et démocratique on veut mener.